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JEAN-ALEXIS MFOUTOU LINGUISTE

JEAN-ALEXIS MFOUTOU LINGUISTE
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21 février 2013

La langue de la sorcellerie

la langue de la sorcellerie1La langue de la sorcellerie

au Congo-Brazzaville

La question de la sorcellerie interpelle aussi celle de son évocation, de son langage (karachika, ndoki, envoûter, manger quelqu’un, féticheur, nganga, tradi-praticien, voyant…).

Cet ouvrage montre que l’objet de la sorcellerie ce n’est plus seulement le domaine spécifique des problèmes, des obstacles à résoudre (l’échec, la maladie, le mal…), c’est aussi le domaine de la malléabilité du langage, le lieu de l’imagination imaginante et de la créativité du sujet parlant, parce qu’en même temps qu’elle dit l’Homme, celui-ci – parce qu’il cherche à rendre compte d’un monde invisible, parce que ce qu’il est amené à dire va au plus profond de sa culture et de son univers intérieur qui le transcende –, se dit autant dans et à travers elle.

Autant le dire : la sorcellerie, c’est de la parole. Mais quelle parole ? Une parole qui est pouvoir et non savoir, et non information.

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21 février 2013

La langue de l’école au Congo-Brazzaville

                                   La langue de l’école au Congo-Brazzaville

Cou langue école007Décrire, interroger la langue de l’école, saisir les mouvements qui traversent l'institution enseignante, envisager les évolutions qui la concernent, voilà l’objet de ce livre qui – retraçant les formes du changement scolaire et social à travers ses composantes : la langue, les sujets parlants, les décideurs – aide à comprendre les réalités contemporaines de la société congolaise.

Comment l'être parlant, dans la situation sociolinguistique congolaise actuelle, affronte-t-il la diversité du monde ? Quel individu l'institution enseignante peut, veut, doit former ?

En même temps qu’il jette un regard analytique sur la langue de l’école en effet, cet ouvrage explicite des comportements, des attitudes, des opinions ayant trait tant à l'activité langagière qu'à la réussite ou à l’échec scolaire, à l’intégration et à l’exclusion sociale.

21 février 2013

Essai sur la traduction : Faits divers et lexique français-munukutuba

                           Essai sur la traduction :

                            Faits divers et lexique français-munukutuba

Essai sur la traductionUne société plurilingue peut-elle se construire sans respecter la pluralité de ses langues ? Deux voies s’offrent à elle : généraliser le recours à une langue, au risque d’un affaiblissement et d’une dégradation des autres ; ou bien se réjouir de la diversité linguistique et la garantir pour permettre un vrai dialogue. Cet ouvrage montre que la traduction interlinguale – parce qu’elle est dépassement des identités et expérience des différences, parce que par elle les idées peuvent se diffuser très largement – joue là un rôle essentiel car chaque langue, dans ses composantes linguistiques, sociales, culturelles et politiques est à chaque fois un regard différent jeté sur le monde.

21 février 2013

La langue de la politique au Congo-Brazzaville - Contexte sociopolitique et comportements langagiers

                                             La langue de la politique au Congo-Brazzaville

                                                           Contexte sociopolitique et comportements langagiers

 

Livre2-La langue de la politique au Congo-Brazzaville009Cet ouvrage met en évidence le rôle des événements et des pratiques politiques dans la conduite langagière des sujets parlants qu’il présente comme une réponse à un stimulus en tant que ce qui dans l’environnement détermine le comportement langagier, tant il est vrai qu’il explicite une situation que l’on peut, au sens large, qualifier de conflictuelle dans la mesure où plusieurs langues sont en présence, et où leur usage s’insère dans des rapports sociaux, des relations de pouvoir ou des phénomènes identitaires.

L’auteur montre le nouveau rôle du français – « langue refuge » – et la manière dont cette langue est parlée dans le Congo-Brazzaville contemporain en proie à des conflits politiques et ethniques. La lexicologie politique devient ainsi objet privilégié pour avancer dans la connaissance des faits linguistiques en même temps qu’elle permet une connaissance du monde et même qu’elle possède un rôle ontologique dont le parcours ne peut être séparé du parcours géographique, puisque le lieu est cette terre où le mot trouve sa voie et sa raison d’exister, ou simplement un obstacle à l’habitation du monde.

21 février 2013

Histoire du français au Congo-Brazzaville - Chance et défi de la francophonie

                      Histoire du français au Congo-Brazzaville

                      Chance et défi de la francophonie

Hist du fr au Congo-BrazzavilleCet ouvrage présente le français – langue de l’ancien colonisateur – comme un parler qui, au contact des langues bantoues locales, et dans l’épreuve de la culture congolaise, devient parole. Ainsi, il témoigne d’un rapport singulier que cette langue entretient avec le lieu, et l’image que les sujets parlants ont d’elle.

Les réflexions de l’auteur sur cette langue venue d’ailleurs et qui a pris pied en terre congolaise sont une jouissance intellectuelle tant il est vrai qu’elles éclairent sur sa malléabilité en tant que langage humain, sa dimension historique, philosophique, sociologique, culturelle, et ses fonctions. Il pose précisément le problème essentiel, celui de l’intériorisation du « lieu tangible », de la culture, par l’intermédiaire des pratiques langagières. Dans l’observation, la description et l’explication des faits relatifs à la pratique du français, Jean-Alexis Mfoutou est en effet conduit à considérer non seulement le langage – parce que la langue est toujours saisie dans son contexte –, mais aussi la culture des sujets parlants.

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21 février 2013

La langue française et le fait divers au Congo-Brazzaville. Quand les mots prennent la parole

Qu’une automobile fasse irruption dans un marché et tue une personne, qu’un commandant ait été braqué comme tout le monde ou que des soldats congolais aient été mis à poil par des soldats angolais par exemple parce que les objets, les événements qui s’articulent autour de nous se font forcément langage , et voici que le langage, environné par une réalité qui le mobilise, s’éveille à cette expérience de l’instant. Et voici que les textes présentés dans ce livre, anodins en apparence, montrent que la langue française au contact des langues locales congolaises n’est ni affaiblie, ni effacée ; elle est simplement la pensée conceptuelle du sujet parlant se laissant aller dans une sorte d’alchimie de langues en contact , empêchée d’observer et de dire individuellement jusqu’au bout ce qui pourrait être sa rigueur propre.  Et quand, grâce à cette alchimie, le mot un mot qui montre, un mot pour voir, et aussi sentir et savoir , désigne la chose, alors le bénéfice est immense pour la relation du fait divers, comme pour le langage. Car c’est le plein de cette réalité extralinguistique comme le regard la perçoit qui se porte du coup au premier plan de la dénomination, avec un peu d’individuation, un peu d’imagination, un peu de créativité, un peu de l’unité originelle du sujet parlant avec lui-même et avec le monde, de sa culture, de sa parole, de sa langue, du langage. Cette interlingualité-là dans le fait divers, constitue l’essentiel et l’âme de ce livre qui, en même temps qu’il éclaire d’une lumière neuve bien de phénomènes relatifs au contact de langues, et aux limites de la condition humaine, est plus que jamais une grande fête pour l’esprit.

 

21 février 2013

La langue de l’amour et de la sexualité au Congo-Brazzaville

 

 

La langue de l'amour

La langue de l’amour et de la sexualité

 au Congo-Brazzaville

L’amour et la sexualité – sans doute le langage est-il aussi un moyen de conquête amoureuse – s’expriment dans ce livre par un acte de langage. Étudiant la langue de l'amour et de la sexualité au Congo-Brazzaville, Jean-Alexis Mfoutou montre en effet comment la langue sert aussi bien à « captiver »

(barrer, fétiche-colle, profiter), enflammer les passions (tomber K.O.), « affoler » (désarmer, détourner quelqu'un, entêter), « émouvoir » (double-pont, momie, nzenga, tourmenter)…, qu'à dévoiler les nuances du cœur humain : désir, érotisme, jalousie, sensualité, et bien d’autres.

On voit alors comment amour, sexualité, et langage semblent faits pour s’entendre et, précisément, pour s’exciter mutuellement en même temps qu’ils font fantasmer le locuteur congolais s’autorisant en conséquence une espèce de folie qui fait s’exprimer son génie créateur d’homme de paroles.

 

 

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